Bon... Un mois déjà de présence en Haïti... il n'en reste que cinq à mon mandat....
Je découvre des facettes de mon ''travail'' un peu au fur et à mesure des rencontres.
Avec mes partenaires, je découvre certains besoins primaires qui ne peuvent malheureusement pas être répondus par ma présence ici; j'essaie de comprendre la réalité haïtienne (teintée d'une histoire, d'une dynamique politique et d'attentes non comblées).
Avec toute l'ouverture pour mieux m'ajuster à cette culture; je me butte à des incompréhensions personnelles.
Fort possiblement, ces dernières sont également teintées de mon éducation, de ma perspective personnelle du mode de vie et quotidien de mon pays d'adoption temporaire.
On ne peut forcer quiconque à changer des choses si l'intérêt n'y est pas !
On peut suggérer, proposer, démontrer le ''bien fondé'' mais en bout de ligne; la décision revient au récipiendaire.
Dans le respect, les choses doivent se faire pour évoluer.
La nature humaine est ainsi faite qu'elle répond rarement positivement à des ''obligations''; elle répond plus aisément à la demande d'implication, de participation, de suggestion.
Hum!... Philosophique aujourd'hui !
C'est aussi que face à tout ceci, il y a un aspect de déclarations négatives qui amène des nuages à mon beau ciel bleu...et cela me décourage et mon positivisme s'amenuise ...
Ce pays a tant de potentiel, une jeunesse à qui on doit donner la chance de reprendre le flambeau, des paysages magnifiques à faire découvrir et à la fois, on réalise que le principal fléau qui ronge le tout, c'est la cupidité des gens qui possèdent les richesses sans aucune préoccupation du peuple, et qui recherche le pouvoir au prix de la Vie :-(
Ah... bon... possiblement que je viens d'épandre mes doléances sur ce papier web avec l'impuissance ressentie et un coup de''blues''
Je vous souhaite à tous, un très beau weekend où que vous soyez,
Prenez soin de vous et des vôtres (enfin tout ceux qui vous entourent) !
Hélène
